Il est loin le temps des essai-bébé, de la joie de l’annonce de la grossesse, et des désarroi du premier trimestre marqué par les nausées et les fluctuations d’humeur. A l’approche du Jour J, on commence à se poser des questions et l’inéluctabilité de la douleur est d’ores et déjà acceptée. Maintenant il ne reste plus qu’à patienter et ..à patienter.
L’accouchement n’est sans doute pas le moment favori des mamans et des futures mamans qui l’appréhendent souvent avec anxiété et stress. Si les femmes enceintes n’attendent pas ce moment avec impatience, le voir se repousser indéfiniment est un mal d’un tout autre genre. Autant en finir avec, se disent-elles. Mais dans ce cas là, existe-t-il des méthodes pour faire accélérer ce processus, voir l’initier plus tôt que prévu?
Il est important de sruligner avant le début de cet exposé la nuance qu’il existe entre le déclenchement et l’accélération d’un travail. Le déclenchement d’un travail signifie l’initiation des contractions permettant l’ouverture du col de l’utérus, tandis que l’accélération projette de faire stimuler un travail déjà commencé pour s’intensifier davantage.
Qui peut être en mesure de déclencher l’accouchement ?
On connait tous et toutes la passion qu’ont les gens pour le ‘ naturel ‘ et les remèdes de grand-mère, et bien que beaucoup aient prouvé leur efficacité, il est absolument primordial de se référer à son médecin ou à sa sage femme avant toute ingestion de substance, pratique d’une activité physique ou usage de moyens relevant de l’homéopathie.
Pour la sécurité de votre bébé et de vous-même, suivez les recommandations de votre médecin et informez le de tout changement dans votre physiologie. Seul un médecin peut réellement déclencher l’accouchement si le terme est dépassé, et de part son expertise seul un professionnel de la santé peut déterminer les risques et vous en informez.
Par quels moyens le médecin peut-il favoriser le déclenchement de l’accouchement?
En vous faisant suivre et surveiller régulièrement, votre médecin peut déterminer le moment à partir duquel une intervention mineure est nécessaire pour booster le travail de la nature. Quelques procédés avec lesquels vous devez vous familiariser sont :
- Le déclenchement par le biais du décollement du sac amniotique :
le sac amniotique est le cocon dans lequel baigne et croit le bébé. il est rempli de liquide amniotique riche en sels minéraux, en électrolytes, en protéines et en cellules fœtales. il est formé de deux membranes qui sont au contact de l’utérus. Si votre médecin juge cela nécessaire, il peut intervenir en faisant séparer la membrane de la surface de l’utérus, engendrant dans la majorité des cas un déclenchement du travail dans les 48h qui suivent le procédé. Cette technique peut toutefois rehausser les chances de survenu d’un saignement vaginal. - La provocation du travail grâce à la rupture artificielle du sac amniotique :
cette procédure impose un engagement du bébé dans le col et une ouverture d’au moins 2cm déterminés par le biais d’un examen vaginal auquel procède le médecin. Si ces conditions sont rencontrées, le médecin peut procéder à la rupture artificielle des membranes en usant d’un crochet en plastique. Cette opération, quoique indolore, peut causer un certain inconfort à la maman. - Le recours à l’ocytocine : en cas d’inertie et d’inactivité, le médecin peut avoir recours à l’usage de l’ocytocine qui est une hormone naturellement sécrétée par le corps lors de la tétée par exemple. Cette administration provoque des contractions d’intensité normale.
- L’usage de prostaglandines :
Il est également fréquent que le médecin introduise du gel de prostaglandines pour aider à la maturité du col de l’utérus. Cet usage fait diminuer les doses nécessaires d’ocytocine pour provoquer les contractions.
Par quels moyens naturels peut-on favoriser les contractions ?
Si vous désirez accoucher vite, vous pouvez user de ces quelques méthodes, après avoir eu l’aval de votre médecin ou sage femme.
- Retour aux sources, faites l’amour !
En effet, les relations sexuelles ont la réputation de faire déclencher les contractions et cela grâce aux prostaglandines contenues dans le sperme et l’ocytocine sécrétée dans le corps après l’orgasme. - L’aromathérapie :
le mot qui fait sourire, puisqu’il évoque les massages et la détente. A ce titre, l’huile de ricin et l’huile d’onagre sont connues pour favoriser la stimulation, mais certaines sages-femmes se montrent réticentes quant à leur utilisation du fait que l’huile de ricin soit un puissant laxatif et que les études qui se sont penchées sur la question ne soient pas concluantes pour l’huile d’onagre, alors n’en faites usage qu’après avoir consulté votre médecin. - La tisane de feuilles de framboisier sauvage :
connue pour ses vertus qui permettent la détente de l’utérus et facilitent le passage du bébé, il est toutefois important de ne pas faire soi-même ses propres dosage et d’en convenir avec son médecin et son phylothérapeute.