Auto / MotoComment pratique-t-on le moto-cross ?

Comment pratique-t-on le moto-cross ?

Il n’y a ni code routier, ni trafic, ni marcheurs, juste un terrain en terre battue et une profonde flaque de carburant : ceci explique le fait que le moto-cross soit l’une des pratiques les plus fondamentales du domaine des sports motorisés. Cependant, la pratique de la discipline est toujours éprouvante et nécessite une force à la fois physique et psychique, de la maîtrise, de la souplesse et, surtout, de la volonté. La majorité des meilleurs pilotes du monde se soumettent à des plans de préparation rigoureux qui sont sans commune mesure avec les entraînements des compétiteurs de F1 ou des pilotes du Tour du France.

Qu’est-ce que le sport de moto-cross ?

Le moto-cross est une activité sportive mécanique qui concerne le domaine des deux roues. Il se pratique sur une moto de type classique non homologuée, qui a été configurée pour affronter les différents types de secousses et pour se conformer aux conditions d’endommagement et de difficulté du circuit.

Il y a différents championnats nationaux et internationaux, tels que ceux de la majorité des sports. La Fédération Internationale de Motocyclisme est le premier organisme dirigeant de ce sport.

Les catégories du championnat de moto-cross

On y présente trois types de catégories :

  • MX1 : dans laquelle on peut utiliser des motos avec des moteurs de 450 cm³ à quatre temps et des moteurs de 250 cm³ à deux temps ;
  • MX2 : qui inclut les motos à moteur 4 temps de 250 cm³ et les motos à moteur 2 temps de 125 cm³ destinées aux plus jeunes pilotes ;
  • MX3 (adopté en 2014) : qui comprend les motocycles avec des moteurs 2 temps de 250 cm³ et des moteurs 4 temps de 450 cm³.
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Les types de moto-cross

Actuellement, il existe des motocross sur le marché qui sont de véritables petites babioles avec des moteurs à quatre temps. Ils sont semblables à ceux qu’on voit sur les motos fabriquées par KTM, Husqvarna, Yamaha, Kawasaki, Suzuki, Honda et même TM. Les modèles de ces marques sont équipés d’un système électronique complet et d’un dispositif de protection contre le patinage.

En revanche, d’autres fabricants offrent des moteurs plus adaptés, plus simples et plus rapides à gérer (mais avec une énergie plus variable). On trouve également sur le marché des motocross électriques moins polluants, mais plus coûteux. Un tel modèle d’enduro sera approuvé pour une conduite sur les routes, et sera peut-être pratique. Cependant, assurez-vous que la moto à laquelle vous tenez possède tous les dispositifs de sécurité obligatoires.

Les dispositifs de protection pour une motocross

Il existe plusieurs éléments de protection. Cette forme de pratique nécessite l’utilisation d’un casque complet homologué pour assurer la protection de la tête face à de potentiels chocs. La forme de cette coque diffère de celle d’une coque de route ; la monture est plus visible et le manque de visibilité exige le port de lunettes de soleil ou d’un casque approprié.

Les bottes, qui sont extrêmement solides, font partie d’une protection primordiale contre les chocs de pierres ou les blessures. En cas de choc, elles permettent de bien garder la cheville en place et empêchent qu’elle ne se brise.

Les genouillères les plus utilisées sont réalisées avec des matériaux solides et fins, comme par exemple l’aluminium, le carbone ou le plastique. La solidité et le remplissage en mousse permettent de ne pas laisser passer les armatures ponctuelles, telles que les cavités lors des sauts ou d’une éventuelle descente.

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Des ceintures dorsales élastiques et rigides pour garder la tête du pilote en position, sont appréciables lors d’une éventuelle fausse garde : elles empêchent les vertèbres de se déplacer.

Un gilet de protection est une veste de protection qui protège la poitrine, les épaules, les coudes. Occasionnellement, le conducteur utilisera un tee-shirt de motocross avec une forme large et une texture perméable à l’air.

Une minerve en matière plastique ou un véritable tour de cou en matière de mousse sont des exemples de minerves. Elle se fixe sur les épaules. La plus fréquemment adoptée par les pratiquants du freestyle. Sa mission est de prévenir les risques de rupture des vertèbres cervicales en cas de blessure.

Les gants sont un excellent moyen d’éviter de se faire des bleus en cas de chute ou de recevoir le « blues » du caillou.